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Créé le : 23/04/2006 12:59
Modifié : 23/01/2007 21:33

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[ Billie Joe Armstrong ] [ Mike Dirnt ] [ Tré Cool ] [ Historique/Bio ] [ Green day ] [ En concert ]

Interview Tré Cool

02/05/2006 14:26

Interview Tré Cool


Dix ans après Dookie, Green Day est revenu au premier plan avec un septième disque ambitieux. Un opéra rock des temps modernes. Uppercut à Bush et au rêve américain. Billie Joe Armstrong & Co ont mûri. Fan de Pete Townshend et Ringo Starr, le batteur Frank Edwin Wright III, alias Tré Cool, fait le point.

American Idiot, c'est aussi « une question de relations humaines. On est toujours amis. On est reparti pour dix ans », confie Tré Cool.

Le journaliste: - D'où est venue l'idée un peu folle d'un concept album ?
Tré Cool: Nous étions en studio en train d'enregistrer des démos, d'écrire de nouvelles chansons. On essayait de se mettre en danger, de jouer sur la créativité et de prendre notre pied. On a fini par écrire des morceaux de 30 secondes, chacun à notre tour, jusqu'au moment où nous avons obtenu une bonne dizaine de minutes. On s'est dit : essayons de le faire sérieusement et sur tout un album.
- Une question d'ambition ?
TC: En partie oui. Tout au long de notre carrière, nous avons fait de notre mieux. Nous étions néanmoins fatigués qu'on nous considère comme les parrains de Sum 41 et Good Charlotte. Nous voulions nous affranchir, entamer un nouveau chapitre de notre histoire. Plutôt style Rolling Stones. L'histoire d'un groupe qui garde le cap, traverse les années et continue à enchaîner les albums. Sans toutefois se reposer sur des gimmicks.
- Avant que vous vienne l'idée d'« American Idiot », vous vous êtes fait piquer les master tapes de ce qu'aurait dû devenir votre nouvel album. Est-ce que, finalement, cette mésaventure n'a pas accéléré votre démarche ?
TC: Beaucoup de gens passaient par le studio, et notre travail s'est volatilisé. On n'aurait peut-être jamais publié ces morceaux. Je n'en sais rien. Mais le fait qu'on les dérobe nous a sans doute mis au pied du mur. On en serait tout de même, à mon avis, arrivé tôt ou tard à enregistrer « American Idiot ».
- Un mot de son écriture ?
TC:Elle a nécessité beaucoup de discussion. Sur l'histoire, la direction musicale. On s'est même demandé si on n'allait pas sortir un double album. Billie a écrit les chansons, on les a jouées puis enregistrées. Un titre de 9 minutes, c'est un challenge. Compliqué, et par ailleurs, très exigeant physiquement. Surtout pour un batteur...
- Un résumé de l'intrigue ?
TC: Jesus of Suburbia vit dans un petit village américain pourri. Il est dégoûté par ce qui l'entoure et s'exile en ville. Il se fait des amis, prend du bon temps et tombe sur St. Jimmy. Lui, c'est plutôt la mauvaise conscience, la sale influence. Un mec cool, mais qui n'a jamais un bon plan. Jesus rencontre une fille qui le rend heureux, mais son pote continue de le faire glisser dangereusement sur la mauvaise pente.
- Derrière ce conte, vous taillez un costard à la politique US ?
TC: Le background, c'est l'Amérique contemporaine et sa politique dégueulasse, écoeurante. Nous sommes opposés à la guerre. Rien ne peut la justifier, et certainement pas le pétrole. Toute cette croisade n'a aucun sens. La vie aux Etats-Unis dépend de ce que tu en fais et d'où tu la mènes. On habite à Oakland, Californie du Nord. Une cité très urbaine avec, comme toute grande ville, ses crimes, ses ghettos. C'est plutôt gangster et graffitis que petites maisons rangées.
- Vous y allez assez sec dans vos textes. Vous parlez même de pulvériser la tour Eiffel...
TC: Bush a eu quelques tensions politiques avec la France et les Français. Il a même appelé au boycott de leurs produits. Bref, il a essayé de détruire leur culture et leur mode de vie aux States. C'est ce que nous voulions symboliser par cette expression. Pour moi, les Français ne sont pas encore assez représentés au pays de l'Oncle Sam...
- « Le pays qui fait croire mais ne croit pas en toi », pour vous traduire littéralement ?
TC:On nous jette de la poudre aux yeux en nous faisant avaler que la vie est comme on la voit dans les médias, à la télé. La Californie, ce n'est pas « Alerte à Malibu ». Tout est devenu reality-show. Même cette foutue guerre.
- Vous avez enregistré à Hollywood ?
TC: Oui. À l'Ocean Way Studio. Construit à la fin des années 40. Dean Martin, Frank Sinatra, Elvis Presley... Ils avaient tous enregistré là-bas. C'est une grande pièce en bois, géniale sur le plan acoustique. Bonnes vibrations... Je ne sais même pas si on y est resté longtemps. Je n'ai pas vu le temps passer.
- La critique a été jusqu'à parler d'opéra punk. Quelles ont été vos sources d'inspiration ?
TC: On a écouté beaucoup de choses et différents types d'opéra rock. Le « Rocky horror picture show », le « Tommy » des Who, « The Wall », de Pink Floyd, « Ziggy Stardust and the spiders from Mars », de Bowie. Mais on a surtout cherché à ne pas leur ressembler.
- Paraît que vous comptez adapter votre album au cinéma ?
TC: Nous avons déjà une idée assez précise du résultat voulu. Je peux lever une partie du voile : nous ne jouerons pas dedans. Green Day n'est pas l'objet de ce projet.

Source: Http://greendaypriority.oldiblog.com









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